Ilétait une fois en Amérique. Membre d'une petite bande de voyous peu à peu devenus gangsters, Noodles a été condamné à une lourde peine de prison pour avoir tué un rival de la bande. A sa libération il retrouve ses amis qui sont à la tête d'un bar clandestin et d'une maison close. Mais il va rapidement s'opposer violemment à son
Toutesles informations sur Il était une fois en Amérique, film réalisé par Sergio Leone avec Robert De Niro et James Woods sorti en 1984. Synopsis : Il
Lesecond, Il était une fois en Amérique (1984), fut en partie un film maudit, obtenant un beau succès en France, mais sans crever le plafond du box-office, et avec des recettes largement en
cash. À l'occasion de la diffusion du film culte Il était une fois en Amérique dimanche 6 mars 2022, à partir de 20h55 sur Arte, Télé Star vous dévoile quelle polémique ce long-métrage a suscité lors de sa sortie en au cinéma en 1984, le film culte Il était une fois en Amérique, porté par Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern, sera rediffusé dimanche 6 mars 2022, à partir de 20h55 sur la chaîne franco-allemande Arte. Réalisé par Sergio Leone, ce long-métrage est en fait le 3ème volet d'une saga portant sur plusieurs périodes clés de l'histoire américaine. Le premier opus, Il était une fois dans l'Ouest, se situait à l'époque de la conquête de l'Ouest. L'action du 2ème épisode, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine, tandis que Il était une fois en Amérique clôture cette trilogie, en revenant sur la Prohibition et l'avènement du de sa sortie en salles, Il était une fois en Amérique a dû faire face à de nombreuses protestations. Il était notamment reproché au film de Sergio Leone sa manière de dépeindre la communauté juive de New York, qui n'échappa donc pas aux critiques du peuple israélite. Le gouvernement d'Israël ira même jusqu'à parler d'une "terrible humiliation" à l'époque. Le long-métrage se heurta également aux protestations de nombreux mouvements féministes, qui voyaient d'un mauvais oeil les violences commises sur les femmes. Au final, Il était une fois en Amérique fut un immense désastre était une fois en Amérique le dernier film de Sergio LeoneAyant nécéssité un investissement global compris entre 30 et 40 millions de dollars, ce qui représentait une immense fortune à l'époque, l'exploitation du film en salles se solda par un gros échec commercial aux États-Unis. Il était une fois en Amérique enregistra seulement 2,5 millions de dollars de recettes sur le sol américain. Pour l'anecdote, le budget de production du film explosa, dépassant les prévisions de trois millions de dollars. En tout, le tournage de ce long-métrage a duré plus d'un an, avec de nombreuses prises de vue en extérieur à New York, Toronto, Rome et Venise. Ce film marqua par ailleurs la toute dernière réalisation du cinéaste Sergio Leone, qui est mort 5 ans après sa sortie au cinéma. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités © WARNER BROS 2/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 3/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE SCOTT TILER BRIAN BLOOM ADRIAN CURRANRUSTY JACOBS © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 4/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ADRIAN CURRAN BRIAN BLOOM RUSTY JACOBSSCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 5/12 - SCOTT TILER ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 6/12 - TUESDAY WELD ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONETUESDAY WELD © WARNER BROS 7/12 - ROBERT DE NIRO ET ELIZABEYH MAC GOVERN ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ROBERT DE NIROELIZABEYH MAC GOVERN © WARNER BROS 8/12 - JAMES WOOD ET ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE JAMES WOODROBERT DE NIRO © WARNER BROS 9/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 11/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 12/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE
Écrans & TV 3 minutes à lire Publié le 04/03/22 mis à jour le 07/03/22 Partager Il était une fois en Amérique », de Sergio Leone 1984. Warner Bros Le film de Sergio Leone, diffusé ce dimanche 6 mars sur Arte, relate les souvenirs d’un ancien gangster plongé dans le trafic d’alcool pendant les années de prohibition. Analyse de la séquence du meurtre du tout jeune Dominic, scène capitale et bouleversante sur fond de flûte de Pan. Longtemps considéré comme l’inventeur d’un genre divertissant mais mineur baptisé non sans un brin de mépris western spaghetti », Sergio Leone dut attendre la sortie d’Il était une fois en Amérique pour être regardé d’un meilleur œil par une certaine critique obstinée à ne voir en lui qu’un démythificateur. Embrassée dans sa totalité, l’œuvre n’est pourtant que symboles et archétypes, merveilleux et grotesque, incessants miroitements entre passé et présent, tragédie, fantasme et bouffonnerie le langage même des mythes. Il était une fois les “gueules” de Sergio Leone Comme ceux d’Eisenstein, de Welles ou de Kubrick, les films de Leone se déroulent à la lisière du rêve, du bizarre et de l’invraisemblable tout en approchant des vérités éternelles. Bien sûr, cela ne va pas sans quelque déconstruction du faux ordinaire, de la réalité » prémâchée ; le réel brut ne surgira qu’au prix de cette cruauté. La séquence centrale d’Il était une fois en Amérique, celle où tout bascule, en est la parfaite illustration. Elle s’ouvre sur un plan large composé comme un tableau. Deux rangées d’immeubles en briques encadrent une rue quasi déserte. De la fumée sort d’un sol détrempé. Au fond, massif, imposant, le pont de Manhattan opère une trouée bleu-gris sur les teintes marron, ocre et rouge foncé. Ce n’est pas un canyon de l’Ouest américain, mais cet espace n’est pas moins mythique. Ici, les hommes, venus de la mer, ont bâti en hauteur, cru toucher à l’éternité. Et c’est bien ce que les cinq gamins qui traverse nt le cadre pensent avoir eux aussi atteint. Le rêve américain, sortir de la misère, manipuler l’argent, dominer la Babel de verre et de métal, égaler les dieux. Mais ces petits gars vêtus comme les gangsters à la dernière mode ont endossé des habits trop grands pour eux. Et oublié que les dieux réclament toujours un sacrifice. Le plus jeune d’entre eux, Dominic, danse et virevolte, s’échappe à droite, tandis que Cockeye littéralement, Œil de bite » l’accompagne de sa flûte de Pan. Des voitures, des charrettes apparaissent. Le pays se construit encore, oscillant entre la vieille Europe et une modernité rutilante. Deux policiers à cheval lorgnent le groupe, qui ralentit un peu. On a beau arpenter le pavé en se balançant à la manière des durs, on reste des gosses qui craignent le coup de bâton. La menace passée, Dominic poursuit sa course et, se détachant des autres, s’élance dans un tunnel. Soudain, il se fige. Silence et flûte de Pan Une silhouette se dirige vers lui, bouchant l’issue, fermant son destin. À toute allure, l’enfant revient vers Maxie, Cockeye, Patsy et Noodles en criant Bugsy comin’ ! Run ! » En contrechamp, les quatre amis s’arrêtent, hébétés. Bugsy, leur rival, leur avait déjà cassé la gueule. Cette fois, il vient pour tuer. Bref silence. Seconde interminable. Et soudain, la flûte de Pan reparaît avec un autre thème d’Ennio Morricone, tragique, très haut perché. On croit entendre un oiseau de malheur, voir battre les ailes de l’épouvante. s Bravo Il était une fois en Amérique Sergio Leone Le plan est l’un des plus beaux de l’histoire du cinéma. Au ralenti, les cinq enfants fuient vers la caméra et s’efforcent de se cacher. En retard, Dominic demeure seul au milieu de la rue quand retentit le premier coup de feu. Il s’effondre, touché au dos. Noodles se précipite et le traîne à l’écart, le pont monumental toujours dressé, indifférent, à l’arrière-plan. Dominic ouvre un œil, prononce Noodles, I slipped » Noodles, j’ai dérapé » et meurt. Image de pietà , aucun ange n’a été envoyé pour arrêter la main sacrificielle posée sur l’enfant. Capture d’écran du plan sur Noodles qui soutient encore le petit garçon sans vie. Warner Bros / Capture d'écran Contreplongée sur Noodles, qui soutient encore le petit garçon sans vie. Image de pietà . Aucun ange n’a été envoyé pour arrêter la main sacrificielle posée sur l’enfant. Tout a été affaire de regard, des flics sur les enfants, des enfants découvrant l’assassin, de celui-ci visant le plus faible d’entre eux, de Dominic à Noodles qui, ne sachant plus où poser ses yeux, se trouve dépossédé en un instant de son enfance et de son innocence. Bientôt, lui aussi va tuer. Avant le tout dernier plan du film, on ne le verra plus rire, plus jouir, à peine vivre. Se hisser jusqu’à l’Amérique impliquait la perte du corps et de l’âme. Le reste du parcours de Noodles ne sera que destruction, errances fantomatiques et erreurs tragiques, solitude sans remède. Il n’y a de mythes qu’inaccessibles. Mais en l’attestant, le cinéma de Sergio Leone offre en consolation la nostalgie et la pitié, la beauté des images, des sons, des expressions. Et restitue un peu de ce paradis perdu notre humanité. À voir r Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone, dimanche 6 mars à 21h05 sur Arte. Partager Contribuer
SynopsisLe 3 décembre 1933, aux Etats-Unis. La Prohibition vit ses dernières heures. Noodles et ses amis d'enfance, des truands enrichis grâce à la contrebande d'alcool, doivent effectuer une dernière livraison. Pour les sauver d'eux-mêmes, Noodles a donné ses amis. Mais l'arrestation tourne à la boucherie et tous sont tués. Anéanti, Noodles s'installe dans une fumerie d'opium du quartier chinois et laisse les souvenirs remonter à la surface de sa mémoire. Quarante ans plus tôt, dans le quartier de Lower East Side, peuplé d'émigrants et de crève-la-faim, ils formaient une bande de gamins débrouillards déjà prêts à affronter tous les dangers pour sortir de la misère. Lui était séduit par l'inaccessible Deborah. De menus larcins en coups de plus grande ampleur, la bande de compères s'était peu à peu introduite dans le milieu de la criminalité, tout en cultivant une profonde amitié... Voir tout le casting
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