Eneffet, la monnaie nationale continue sa chute sur le marchĂ© noir et demeure toujours dĂ©valorisĂ©e dans les cotations officielles ce mardi 9 juin. Les devises europĂ©ennes, notamment l'euro, ont repris leur tendance haussiĂšre sur le marchĂ© noir. L'euro sâĂ©change Ă 198 dinars sur les principaux marchĂ©s parallĂšles des changes et
Prixet taux de change du Dinar AlgĂ©rien face Ă lâ Euro (Devises) sur le marchĂ© noir (Square Port SaĂŻd), aujourd â hui 29 avril 2020. les cours du dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir
Lecours de change de lâeuro a enregistrĂ© ce mardi 31 mai, une nouvelle hausse face au dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir. La monnaie europĂ©enne unique enregistre un taux de 214 dinars Ă lâachat et 216 dinars Ă la vente. Concernant le dollar amĂ©ricain, son prix sâest Ă©tabli Ă 199 dinars Ă lâachat et 202 dinars algĂ©riens Ă la
Vay Tiá»n Nhanh. Pendant que la valeur du Dinar AlgĂ©rien continue dâenchaĂźner dâimportants mouvements baissiers au marchĂ© officiel, lâEuro enregistre des records au marchĂ© les informations en notre possession, la monnaie europĂ©enne a enregistrĂ©, hier mercredi, un nouveau record face au dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir de la effet, lâeuro sâest Ă©changĂ©, au Square Port Said Alger, sâĂ©changeait Ă dinars pour un euro Ă lâachat et Ă dinars Ă la vente, une augmentation de 25 dinars en espace de quelques Ă lâEuro, les autres devises sont restĂ©s stables. Le dollar amĂ©ricain sâĂ©changeait Ă 182 dinars algĂ©riens Ă la vente et la livre sterling Ă 247 Dzd. Le marchĂ© noir absorbĂ© dans les prochains mois », selon BenabderrahmaneIntervenant lundi dernier au Forum de la Radio nationale, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, sâĂ©tait exprimĂ© sur le sort du marchĂ© parallĂšle des le ministre Benabderrahmane, les autoritĂ©s ont pris plusieurs mesures pour absorber » la devise du marchĂ© parallĂšle dans les prochains mois. Des mesures ont Ă©tĂ© prises et nous avons dĂ©jĂ commencĂ© le processus dâabsorption du marchĂ© noir ⊠la devise du marchĂ© parallĂšle devraient ĂȘtre absorbĂ©es dans les prochains mois », avait-il dĂ©clarĂ©.
Victoire !» se rĂ©jouissent MaĂźtre Amirouche Bakouri et MaĂźtre Seif El Islam Cherbal, les deux avocats. JugĂ© en appel pour offense Ă l'Ă©gard du prophĂšte», le blogueur Facebook Rachid Faudil a bĂ©nĂ©ficiĂ© mardi 7 fĂ©vrier, d'une rĂ©duction de peine de cinq Ă un an de prison suite aprĂšs la publicitĂ© Le commerçant de 27 ans, qui purge sa peine depuis 8 mois au centre de rĂ©insertion de M'Sila sud- est, devrait ĂȘtre libre en juin 2017. Son ami, Hichem Daif, condamnĂ© en mĂȘme temps que lui Ă trois ans de prison ferme, pour avoir participĂ© en Ă©tat d'ivresse Ă une vidĂ©o satirique religieuse» non publiĂ©e, a aussi vu sa peine commuĂ©e Ă 6 mois de prison avec sursis et est dĂ©sormais libre. L'affaire n'Ă©tait pourtant pas gagnĂ©e d'avance. Une affaire peu mĂ©diatisĂ©e MaĂźtre Bakouri commente La suite aprĂšs la publicitĂ© "Tout accable Rachid Faudil dĂšs le dĂ©part. Il vient de M'Sila, une rĂ©gion conservatrice du pays. L'islam reconnu comme religion d'Ătat par la Constitution algĂ©rienne est un enjeu majeur. L'affaire est Ă©galement peu mĂ©diatisĂ©e, contrairement Ă d'autres affaires similaires, qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une meilleure visibilitĂ© et d'un appui militant plus important."Amroune Layachi, membre du bureau de la Ligue algĂ©rienne des droits de l'Homme Ă M'Sila aile du prĂ©sident Noureddine Benisaad, il y a trois LADDH en AlgĂ©rie, confirme "TrĂšs peu de personnes ont Ă©tĂ© solidaires de Rachid Faudil que ce soit dans la sociĂ©tĂ© civile, au sein de la population algĂ©rienne et mĂȘme dans les mĂ©dias en dehors de quelques titres qui ont fait exception."Le militant, auteur du blog Hogra abus de pouvoir, ndlr en AlgĂ©rie», a sollicitĂ© par courrier en dĂ©cembre 2016, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur et le Wali prĂ©fet de M'Sila pour organiser une confĂ©rence nationale sur l'athĂ©isme» en AlgĂ©rie, sans rĂ©ponse. ArrĂȘtĂ© le 9 juin 2016 et condamnĂ© le 28 novembre au tribunal correctionnel de Sidi Aissa M'Sila, Rachid Faudil est accusĂ© d'avoir offensĂ© le prophĂšte» et d'avoir dĂ©naturé» un certain nombre de textes religieux Ă travers sa page Facebook publique Le Coran traduit en arabe dialectal algĂ©rien». Il Ă©cope alors de la peine maximale, soit 5 ans d'emprisonnement et 100 000 dinars d'amende. Un procĂšs religieux» La veille du procĂšs en appel fixĂ© le 31 janvier 2017, MaĂźtre Seif El Islam Cherbal, chef de bureau de la Ligue algĂ©rienne des droits de l'Homme aile Benisaad Ă SĂ©tif, se joint Ă la dĂ©fense aux cĂŽtĂ©s de MaĂźtre Bakouri. Assis Ă son bureau, il annonce Ce sera un procĂšs religieux et surtout l'occasion pour moi de dĂ©fendre l'islam. Il faut proposer une autre interprĂ©tation des textes sacrĂ©s. En AlgĂ©rie, nombreux sont les musulmans qui maitrisent mal les textes. L'Ijtihad [effort de rĂ©flexion dans l'interprĂ©tation des textes religieux en islam, ndlr] s'est arrĂȘtĂ© au 14e siĂšcle du calendrier musulman [soit aujourd'hui, ndlr].»Lors du procĂšs en appel, Rachid Faudil est prĂ©sentĂ© comme un homme qui n'est pas un athĂ©e convaincu mais se pose des questions» et qui dans ses dĂ©clarations Facebook ne fait que livrer une lecture personnelle et critique du Coran, de la Sunna tradition du prophĂšte compilĂ©e en textes ou hadiths rapportĂ©s par ses proches compagnons et des discours de prĂ©dicateurs musulmans contemporains».La suite aprĂšs la publicitĂ© Lors de sa plaidoirie MaĂźtre Cherbal surenchĂ©rit La peine de prison pour offense est excessive. La SĂźra biographie du prophĂšte, ndlr montre Ă de nombreuses reprises que le prophĂšte Mohamed n'a pas poursuivi ceux qui l'ont offensĂ©. Que celui qui n'a pas pĂ©chĂ© lui jette donc la premiĂšre pierre, a dit un jour Aissa l'envoyĂ© de Dieu ! appellation de JĂ©sus Christ dans le Coran, ndlr.»Face Ă l'accusĂ©, le juge lui demande s'il fait la priĂšre» avant de lui assurer qu'il est libre de ses choix de conscience mais qu'il n'insulte pas la religion, nul n'est parfait». Dans un discours prononcĂ© au dĂ©but du procĂšs, le procureur gĂ©nĂ©ral de la cour insiste sur le caractĂšre injurieux» des publications du blogueur dans un pays oĂč l'islam est la religion du peuple» et requiert l'alourdissement des peines» de Rachid Faudil et d'Hichem Daif, prĂ©sentĂ©s ensemble Ă la barre. Une rĂ©gion attachĂ©e aux dogmes religieux La nature du contenu des publications du blogueur est un point de discorde. La page, fermĂ©e Ă prĂ©sent, rĂ©unissait des milliers d'internautes. Certains d'entre eux qui tĂ©moignent sous couvert d'anonymat considĂšrent que l'usage de traductions satiriques et de certaines caricatures pouvait ĂȘtre perçu comme un outrage Ă l'encontre de l'islam et de ses symboles».La suite aprĂšs la publicitĂ© PrivilĂ©gier la dĂ©fense de prĂ©ceptes pacifistes dans l'islam Ă la dĂ©fense de la libertĂ© d'expression est vue comme une stratĂ©gie plus efficace par les avocats de la dĂ©fense. MaĂźtre Bakouri explique "Le juge aurait probablement rĂ©torquĂ© que "l'offense n'est pas un acte d'expression libre". Dans une rĂ©gion comme BĂ©jaĂŻa rĂ©gion plus frondeuse situĂ©e en Kabylie, ndlr on aurait peut ĂȘtre soulevĂ© la question, mais Ă M'Sila, il faut prendre en considĂ©ration les rĂ©alitĂ©s socio-culturelles d'une population encore trĂšs attachĂ©e Ă ses dogmes religieux."Un rejet» de lâislamisme radical DeuxiĂšme stratĂ©gie miser sur les antĂ©cĂ©dents psychologiques du prĂ©venu. Dans l'expertise psychiatrique demandĂ©e en premiĂšre instance par MaĂźtre Bakouri, il est mentionnĂ© que Rachid Faudil souffre de troubles psycho-existentiels» liĂ©s Ă un conflit identitaire et idĂ©ologique avec son pĂšre LaĂązazi Faudil. Rachid Faudil est nĂ© en 1989, Ă l'aube d'une dĂ©cennie de terrorisme dĂ©cennie noire qui ravagera le pays pendant environ 10 ans, causant plus de 200 000 morts et plus d'un million de dĂ©placĂ©s. Son pĂšre, LaĂązazi Faudil, chapeaute le bureau du Front islamique du Salut FIS Ă Bouti Sayah, une petite localitĂ© de M'Sila. Il Ă©lĂšve son fils dans une vision stricte et radicale des prĂ©ceptes de l'islam. En janvier 1992, les membres et sympathisants du FIS dissous contestent l'interruption du processus Ă©lectoral lĂ©gislatif en rejoignant le suite aprĂšs la publicitĂ© Le pĂšre de Rachid Faudil, qui nie avoir pris les armes, est accusĂ© un mois plus tard de soutien au terrorisme» et envoyĂ© au camp de dĂ©tention de Reggane, point de gĂ©ographie brĂ»lant situĂ© au cĆur du Sahara dans la rĂ©gion d'Adrar, oĂč sont parquĂ©s de nombreux membres et sympathisants du FIS. Il y restera 9 mois puis sera de nouveau arrĂȘtĂ© Ă un barrage en 1994 pour apologie du terrorisme» et incarcĂ©rĂ© pendant trois ans. De retour, le pĂšre sans emploi peine pendant plusieurs mois Ă subvenir aux besoins de ses deux Ă©pouses et de ses 9 enfants avant d'obtenir un poste d'instituteur. Il raconte Rachid a dĂ» arrĂȘter l'Ă©cole trĂšs tĂŽt. Il partait Ă la fin du marchĂ© ramasser les pommes de terre abandonnĂ©es par les marchands. Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© trĂšs difficile pour lui. Je n'ai eu connaissance de ses activitĂ©s sur le Net que le jour de son arrestation. Je pense que l'Ă©ducation religieuse qu'il a reçu a motivĂ© ses rĂ©actions critiques Ă l'Ă©gard de l'islam. Il me voyait parler Ă mes collĂšgues femmes Ă l'extĂ©rieur alors que je prĂŽnais Ă la maison la totale sĂ©paration des sexes. Ces contradictions ont aussi fortement troublĂ© sa conception de l'islam, bien plus que mon mariage avec une deuxiĂšme femme.»Il prĂ©cise que son fils a le soutien de toute sa famille et de ses proches dans la rĂ©gion». "N'en faites pas un hĂ©ros !" L'expertise prĂ©conise une prise en charge thĂ©rapeutique» mais ne convainc pas la juge en premiĂšre suite aprĂšs la publicitĂ© MaĂźtre Bakouri raconte L'avis sert de prĂ©texte Ă la juge du tribunal pour montrer que M. Faudil Ă©tait "prĂ©disposĂ©" Ă commettre "une offense blasphĂ©matoire"». Reprise en appel, l'expertise sert Ă la dĂ©fense d'argument pour justifier le fait que les publications athĂ©istes du fils sont en rĂ©alitĂ© le fruit du rejet des positions religieuses radicales du pĂšre. En prĂ©sence d'un Rachid Faudil, debout, immobile, tĂȘte baissĂ©e face au magistrat, MaĂźtre Bakouri fulmine dans une diatribe passionnĂ©e La suite aprĂšs la publicitĂ© Pourquoi le mettre derriĂšre les barreaux ! Condamnez-le Ă ĂȘtre libre en le renvoyant face Ă la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne ! N'en faites pas un hĂ©ros !» L'affaire Bouhafs» Un mois et demi plus tard aprĂšs l'affaire Faudil, c'est l'affaire de Slimane Bouhafs qui secoue la mĂ©diasphĂšre. Cet ancien policier et blogueur originaire de Bousselam rĂ©gion de Setif au nord-est du pays est arrĂȘtĂ© le 31 juillet 2016 et jugĂ© le soir mĂȘme par le tribunal de BĂ©ni Ouartilane SĂ©tif. Il est condamnĂ© une semaine plus tard Ă 5 ans d'emprisonnement et 100 000 dinars d'amende pour atteinte Ă l'islam», pour avoir partagĂ© des photos contenant des passages dĂ©naturant les textes» coraniques et une caricature jugĂ©e offensante» du prophĂšte publiĂ©e par Charlie suite aprĂšs la publicitĂ© MaĂźtre Salah Dabouz, prĂ©sident de la ligue algĂ©rienne des droits de l'Homme et l'un de deux avocats de Slimane Bouhafs, dĂ©nonce un procĂšs Ă©clair», des vices de procĂ©dures» et l'absence d'expertise judiciaire technique sur les appareils Ă©lectroniques» saisis Ă son domicile le jour de son arrestation. Slimane Bouhafs est jugĂ© en comparution immĂ©diate dans le cadre d'une nouvelle disposition du Code pĂ©nal de 2015, qui permet Ă la justice algĂ©rienne de juger rapidement les cas de flagrant dĂ©lit. Cependant, le flagrant dĂ©lit ne s'applique pas au cas de Slimane Bouhafs. MaĂźtre Cherbal, prĂ©sent au procĂšs en appel du blogueur explique qu'en AlgĂ©rie de nombreuses affaires de dĂ©lit qui ne sont pas des cas de flagrant dĂ©lit passent quand mĂȘme en comparution directe». La cour d'appel de SĂ©tif, oĂč a lieu le procĂšs en appel de Slimane Bouhafs le 30 aoĂ»t 2016, corrobore ce constat dans l'arrĂȘt rendu sur cette affaire en prĂ©cisant que la Cour suprĂȘme a dĂ©jĂ validé» ce genre de procĂ©dure. L'arrĂȘt stipule par ailleurs que Slimane Bouhafs a bĂ©nĂ©ficiĂ© au tribunal du droit Ă un avocat» comme l'exige la suite aprĂšs la publicitĂ© Des faits que Tilelli Bouhafs, fille de Slimane Bouhafs nie Mon pĂšre ignorait qu'il allait passer en jugement le soir mĂȘme. Il a d'ailleurs toujours niĂ© avoir eu droit Ă un avocat». De confession chrĂ©tienne Slimane Bouhafs est un ancien militaire qui a luttĂ© contre le terrorisme durant les annĂ©es 1990. Converti au christianisme en 1997, il se rapproche plus tard du Mouvement pour l'autodĂ©termination de la Kabylie MAK dont il est un sympathisant. S'incarnant comme un mouvement d'opposition au systĂšme algĂ©rien au pouvoir et Ă l'islamisme, le MAK Ă©merge en Kabylie en avril 2001, lors des violents affrontements du Printemps noir avril 2001-avril 2002 qui opposent protestataires et forces de sĂ©curitĂ©, faisant plus d'une centaine de morts et des milliers de suite aprĂšs la publicitĂ© Les itinĂ©raires professionnels et politiques de Slimane Bouhafs orientent rapidement l'affaire autour de sa confession chrĂ©tienne et de ses positions militantes. Lors de son audience en appel, Slimane Bouhafs rĂ©fute lâaccusation de lâoffense au prophĂšte en prĂ©cisant ne rien avoir contre l'islam» mais assume ses positions critiques sur Facebook» Ă l'encontre de lâextrĂ©misme religieux et du terrorisme» et prĂŽne la sĂ©paration de la religion de lâĂtat». Une AlgĂ©roise de 25 ans et athĂ©e d'origine kabyle explique sous couvert d'anonymat que L'athĂ©isme et les revendications de laĂŻcitĂ© en AlgĂ©rie trouvent aussi leurs racines dans la transmission contestĂ©e d'un hĂ©ritage historique manipulĂ©. Quand on t'enseigne Ă l'Ă©cole que le massacre de populations berbĂšres par les arabo- musulmans est "positif" parce qu'il a permis l'Ă©mergence de l'islam en AlgĂ©rie, tu te poses des questions. Le lien de causalitĂ© avec la dĂ©cennie noire est rĂ©ducteur mais rĂ©vĂ©lateur pour les jeunes gĂ©nĂ©rations d'athĂ©es et de laĂŻcs algĂ©riens des annĂ©es 1980-1990 qui ont vĂ©cu la guerre, car beaucoup d'entre eux font le parallĂšle entre le passĂ© de conquĂȘtes arabes en Afrique du Nord et les consĂ©quences de la montĂ©e de l'islamisme radical durant la dĂ©cennie noire.»Dans une lettre d'action urgente» publiĂ©e le 19 aoĂ»t 2016, Amnesty international, inquiĂšte» de l'Ă©tat de santĂ© du prĂ©venu qui a entamĂ© une grĂšve de la faim», appelle Ă sa libĂ©ration immĂ©diate. "ActivitĂ©s Ă©lectroniques suspectes" Nombreux sont les AlgĂ©riens qui chaque annĂ©e publient et partagent dans les blogs et les rĂ©seaux sociaux des caricatures et des dĂ©clarations ouvertement critiques Ă l'Ă©gard de l'islam, de l'islamisme et du prophĂšte, sans faire pour autant l'objet de poursuites suite aprĂšs la publicitĂ© MaĂźtre Salah Dabouz indique Ă ce propos que des personnalitĂ©s politiques connues ont mĂȘme dĂ©jĂ tenu publiquement des propos pouvant ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme une injure Ă la religion mais aucun procureur ne s'est auto-saisi». MaĂźtre Amirouche Bakouri nuance, en Ă©tablissant un lien avec l'affaire Rachid Faudil On est dans le profil du e-militant hyper actif qui nourrit quotidiennement ses pages blog et rĂ©seaux sociaux et qui se distingue de l'internaute qui est dans la contribution sporadique».La suite aprĂšs la publicitĂ© L'avocat ajoute Dans une affaire liĂ©e Ă un "dĂ©lit Ă©lectronique" c'est le procureur gĂ©nĂ©ral qui s'auto-saisit et dĂ©livre dans le cadre de la procĂ©dure les mandats de perquisition Ă©lectronique». Dans le cas de Rachid Faudil, c'est le Centre de prĂ©vention et de lutte contre la criminalitĂ© informatique et la cybercriminalitĂ© CPLCIC qui a enquĂȘtĂ© et transmis le rapport Ă la brigade de la gendarmerie de Sidi Aissa. Dans le cas de Slimane Bouhafs, l'arrĂȘt de la cour de SĂ©tif indique l'inverse. C'est la gendarmerie de Bousselam qui, aprĂšs avoir dĂ©celĂ© par hasard» les activitĂ©s Ă©lectroniques suspectes» de Slimane Bouhafs, a saisi la cellule CPLCIC de Bir Mourad RaĂŻs, le 8 juin 2016, en vue d'une identification Ă©lectronique complĂšte».La suite aprĂšs la publicitĂ© Un arsenal juridique incohĂ©rent Sofiane Ikken prĂ©cise en citant le dossier judiciaire que dans le cadre de l'enquĂȘte, des Ă©lĂ©ments de preuves Ă©lectroniques ont liĂ© Slimane Bouhafs aux publications incriminĂ©es dans l'affaire». Lors de son procĂšs en appel, Slimane Bouhafs affirme dĂ©tenir deux pages Facebook traitant respectivement de la religion et de la politique» en AlgĂ©rie, mais il nie avoir Ă©tĂ© Ă l'origine du contenu» partagĂ© pour lequel il a Ă©tĂ© poursuivi. Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© lors de son procĂšs et dans son blog avoir Ă©tĂ© la cible de menaces de mort» mais aucun lien n'est fait avec son arrestation. Le 6 septembre 2016, Slimane Bouhafs est condamnĂ© en appel Ă une peine de trois ans de prison ferme, en application de l'article 144 bis 2 du code pĂ©nal comme dans le cas de Rachid Faudil. Introduit dans le code pĂ©nal par une ordonnance de juin 2001, l'article 144 bis 2 qui punit de trois ans Ă cinq ans d'emprisonnement ferme et/ou de 50 000 Ă 100 000 dinars d'amende l'offense au prophĂšte, et aux envoyĂ©s de Dieu» ainsi que le dĂ©nigrement des dogmes et des prĂ©ceptes de l'islam par voie d'Ă©crit, de dessin, de dĂ©claration ou tout autre moyen» est jugĂ© anticonstitutionnel» par les mĂ©dias et les observateurs locaux pour ses atteintes apparentes Ă la libertĂ© de conscience et d' suite aprĂšs la publicitĂ© La Constitution algĂ©rienne, hiĂ©rarchiquement supĂ©rieure Ă la loi pĂ©nale, garantit l'inviolabilitĂ© de la libertĂ© d'opinion et de la libertĂ© de culte dans le respect de la loi». La libertĂ© de la presse Ă©crite, audiovisuelle et sur les rĂ©seaux d'information n'est Ă©galement restreinte Ă aucune forme de censure prĂ©alable mais il ne peut ĂȘtre fait usage de ce droit "pour attenter Ă la dignitĂ©, aux libertĂ©s et aux droits d'autrui. La diffusion des informations, des idĂ©es, des images et des opinions en toute libertĂ© est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la Nation."En AlgĂ©rie, c'est pourtant l'article 144 bis 2 qui est principalement utilisĂ©e par les autoritĂ©s judiciaires pour justifier les poursuites engagĂ©es chaque annĂ©e Ă l'encontre de non-jeĂ»neurs le refus de jeĂ»ne n'est pas sanctionnĂ© par la loi de citoyens algĂ©riens de confession chrĂ©tienne et rĂ©cemment de blogueurs-militants. MaĂźtre Bakouri estime que le texte de loi est minĂ© par un vide juridique apparent On ne comprend pas ce que l'autoritĂ© judiciaire entend exactement par "dĂ©nigrer les dogmes et les prĂ©ceptes de l'islam". Est-ce que tous les interdits prĂ©vus par les textes religieux peuvent constituer une atteinte ou un dĂ©nigrement punissable par la loi ?»La suite aprĂšs la publicitĂ© Un espace public morcelĂ© La personnalisation des dĂ©lits et des peines est aussi un des principes universels du droit pĂ©nal. Lors de sa plaidoirie en appel, MaĂźtre Cherbal souligne aussi les ambiguĂŻtĂ© de la loi en Ă©voquant notamment les contradictions d'un pays musulman qui autorise la vente d'alcool mais punit l'offense Ă l'islam. La loi n'est pas justice.» Belkacem Mostefaoui, sociologue algĂ©rien des mĂ©dias et directeur du laboratoire de recherche MĂ©dias, usages sociaux et communication» MUSC de l'Ă©cole supĂ©rieure de journalisme d'Alger, juge L'article 144 bis 2 est une ligne de tension autoritaire qui met Ă l'Ă©preuve toutes les croyances qui pourraient ĂȘtre en rupture radicale ou porter atteinte Ă une foi musulmane majoritaire dans le pays.»A la fin des annĂ©es 2000, une expression visible de positions laĂŻques et anti-clĂ©ricales apparaĂźt dans les rĂ©seaux sociaux algĂ©riens, utilisĂ©s par des millions d'internautes avec l'explosion quasi simultanĂ©e de la 3G et des ventes de smartphones dans le pays. Belkacem Mostefaoui ajoute Ă ce propos qu'il existe aujourd'hui en AlgĂ©rieLa suite aprĂšs la publicitĂ© un espace public composĂ© de plusieurs dizaines de partis politiques, de milliers d'associations, de centaines de journaux et d'une plĂ©thore de tĂ©lĂ©visions algĂ©riennes commerciales offshore, mais qui paradoxalement n'offre pas vĂ©ritablement aux citoyens algĂ©riens des possibilitĂ©s d'expression libres, plurielles et organisĂ©es. La simple marche pacifiste Ă Alger est interdite, nos dĂ©bats sont dĂ©construits et l'Ă©cole algĂ©rienne, dĂ©vitalisĂ©e, formate la jeunesse et les maniĂšres de penser.» "Il y a cependant, dans les gisements de la nation algĂ©rienne des stratĂ©gies d'individualitĂ©s, de crĂ©atifs algĂ©riens issus du domaine de la littĂ©rature, des arts et d'autres profils qui chargĂ©s pour certains des horreurs des annĂ©es 1990 traduisent, d'une façon marquĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux, leurs aspirations avant-gardistes Ă la laĂŻcitĂ© et Ă d'autres aspirations citoyennes. Les rĂ©seaux sociaux algĂ©riens constituent donc une alternative, difficilement contrĂŽlable, mais c'est aussi une sorte de dĂ©fouloir anarchique qui ne peut pas dans le contexte algĂ©rien, ĂȘtre un levier d'impulsion suffisant pour organiser dĂ©mocratiquement l'espace public." Aller plus loin TollĂ© en AlgĂ©rie deux hommes arrĂȘtĂ©s pour blasphĂšme » sur Facebook Depuis le 13 Novembre, Nadia revit son adolescence algĂ©rienne sous la terreur En AlgĂ©rie, une islamisation rampante
Le marchĂ© noir des devises est retombĂ© de nouveau dans sa lĂ©thargie. Ce marchĂ©, durement impactĂ© par la fermeture des frontiĂšres, tourne au ralenti. NĂ©anmoins, la monnaie unique europĂ©enne maintient toujours un taux au-dessus de la barre symbolique des 200 dinars. Ce jeudi 18 fĂ©vrier, elle affiche un taux de change stable. Sur le marchĂ© officiel en revanche, lâeuro a faiblement reculĂ©. En effet, lâeuro est restĂ© stable sur le marchĂ© parallĂšle. Il est achetĂ© » Ă 209 dinars par les cambistes qui le revendent » Ă 211 dinars. Les taux des autres devises demandĂ©es sur le marchĂ© parallĂšle en AlgĂ©rie restent plus ou moins stables Ă©galement, Ă lâinstar du dollar amĂ©ricain, qui sâĂ©change, toujours jeudi, Ă 171 dinars Ă lâachat et Ă 174 dinars Ă la vente. La livre sterling est Ă©galement restĂ©e stable. Elle vaut 225 dinars Ă lâachat et 230 dinars Ă la vente. Le franc suisse sâĂ©change Ă 183 dinars Ă lâachat et 187 dinars Ă la vente. Enfin, le dollar canadien sâĂ©change Ă 129 dinars Ă lâachat et 133 dinars Ă la vente sur les principaux marchĂ©s parallĂšles en AlgĂ©rie, Ă lâimage du Square Port-SaĂŻd, Ă Alger. Il faut dire que le marchĂ© noir des devises vit des moments difficiles en raison de la situation sanitaire qui se complique en Europe et qui empĂȘche la rĂ©ouverture des frontiĂšres algĂ©riennes et la reprise des exportations, deux paramĂštres essentiels qui ont un grand impact sur la demande des principales devises Ă©trangĂšres. LĂ©ger recul de lâeuro sur le marchĂ© officiel Dans le circuit officiel, la monnaie europĂ©enne a lĂ©gĂšrement reculĂ©. Selon les chiffres de dimanche 14 fĂ©vrier de la Banque dâAlgĂ©rie, lâeuro vaut 160,160 dinars Ă lâachat et dinars Ă la vente. Le dollar a, par contre, lĂ©gĂšrement progressĂ©. Il sâĂ©changeait Ă 133,02 dinars Ă lâachat et 133,03 dinars Ă la vente. Il faut signaler que ces taux ne sont valables que pour les transactions officielles de la Banque dâAlgĂ©rie. Ils rĂ©pondent Ă la volontĂ© politique de dĂ©prĂ©cier la valeur du dinar, afin de juguler le dĂ©ficit budgĂ©taire de lâEtat. Lire aussi Le dinar va continuer son effondrement sur le marchĂ© officiel Cet article est apparu en premier lieu sur Taux de change de lâeuro face au dinar algĂ©rien sur le marchĂ© noir 18/02/21
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